Les consommateurs pourraient être prêts pour les véhicules électriques plus tôt que prévu
Votre entreprise envisage-t-elle de proposer la recharge de véhicules électriques à vos clients ? Vos employés (potentiels) commencent-ils à envisager les véhicules électriques et s’interrogent sur les options de recharge au travail ?
Si tel est le cas, une étude récente commandée par le fabricant d’huile moteur Castrol a montré des résultats surprenants. L'étude de Castrol – qui a interrogé 9 000 conducteurs, 750 propriétaires de flottes et 30 professionnels de l'industrie automobile en Amérique du Nord, en Europe et en Asie – montre que la plupart des consommateurs seront prêts à acheter un véhicule électrique d' ici 2024 .
Il s'agit d'une constatation importante, car ces résultats dépassent de loin les projections fédérales du Canada en matière d'adoption des véhicules électriques.
Ce que veulent les conducteurs
Une autre conclusion importante de l'étude concerne les « points de bascule » clés pour les conducteurs. Ce sont les exigences que les consommateurs doivent satisfaire avant d’acheter un véhicule électrique plutôt qu’un moteur à combustion interne.
Le client moyen interrogé a déclaré qu'une voiture électrique doit répondre aux exigences suivantes pour pouvoir sérieusement envisager un achat : un prix inférieur à 36 000 $ , une autonomie de 469 km et une recharge complète en seulement 31 minutes . Il est important de noter que ces exigences varient considérablement d'un pays à l'autre. Les Américains veulent la plus longue autonomie, tandis que les Français exigent le temps de recharge des véhicules électriques le plus rapide. Le prix était le principal point de friction pour les conducteurs individuels, tandis que l'autonomie était la principale considération pour les gestionnaires de flotte.
Ces trois exigences sont actuellement disponibles dans les véhicules électriques sur le marché. Le problème, c'est qu'ils ne sont pas tous disponibles dans la même voiture. Ainsi, même si les obstacles en matière d’autonomie et de temps de charge sont sur le point d’être surmontés, rapprocher le coût des attentes des consommateurs reste un obstacle. Cependant, même cela pourrait bientôt changer, avec une option « fabriqué au Canada » à l'horizon. En septembre 2020, la CBC a rapporté que le gouvernement fédéral avait l'intention d'utiliser le prochain discours du Trône pour « présenter un plan visant à créer des dizaines de milliers d'emplois en reliant le secteur des ressources du Canada à sa base manufacturière pour produire des batteries pour voitures électriques ».
Le manque d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques reste un obstacle majeur
Une autre conclusion clé est que 64 % des consommateurs ont déclaré qu'ils seraient déjà prêts à acheter des véhicules électriques s'il existait une infrastructure de recharge pour véhicules électriques pour soutenir leurs habitudes de conduite. Cela confirme la stratégie fédérale consistant à déployer un financement pour l’infrastructure de recharge des véhicules électriques par le biais d’initiatives telles que le Programme d’infrastructure pour véhicules à émission zéro (ZEVIP). De plus, les municipalités du Canada atlantique font déjà des progrès dans ce domaine. Halifax et St John's , par exemple, déploient des efforts concertés pour mettre en œuvre l'équipement nécessaire pour soutenir l'adoption des véhicules électriques. Leur travail ne pourrait pas être plus opportun.
La dynamique prend forme
Il reste du travail à faire pour progresser vers un avenir entièrement électrique, mais la dynamique prend forme. Des études telles que celle de Castrol indiquent que le marché pourrait être encore plus robuste que les premières projections des responsables publics. Préparer les foyers, les entreprises et les institutions à la demande à venir en matière de véhicules électriques et de recharge de véhicules électriques est à la fois une décision commerciale prudente et un moyen de différencier votre organisation à l'avenir.